personnalité ❧ Je suis une personne exceptionnelle. Ouai, et pour la peine d'ailleurs je suis tout aussi vantarde. Mais non, juste pour cette fois-ci, sinon, je ne le suis pas du tout. Non mais sérieusement, on n'en trouve pas deux comme moi. Je suis unique de partout, même en passant par mon prénom. Kayssi-Blue? Est-ce que vous avez déjà entendu ça quelque part ? Je suis prête à mettre ma main à coupée si j'entends quelqu'un affirmer! N’empêche, j'ai un grand coeur en or. Je prends tout le monde sous mon aile. Malheureusement on ne peut pas aimer tout le monde parce qu'on a qu'un coeur, mais je vous assure que si j'en avais plusieurs, j'y porterai tout le monde. Parfois je trop gentille, et bam, ça retombe pour moi. Trop bonne, trop conne! C'est exactement ça! Tu es là pour les gens, près à leur venir en aide, et une fois l'appel au secours comblé, tu te fais rejeter comme du caca en boîte. Les gens ont un grand manque de respect je trouve. Ce n'est certainement pas mon genre à moi d'être aussi vache avec quelqu'un. Bon, j'avoue, j'ai mes petits côtés de pestes, mais ça, je ne les mets qu'en avant seulement lorsque j'estime que c'est le moment. Si je n'aime pas quelqu'un, c'est sur que je ne me laisserai pas marcher sur les pieds. J'aime bien jouer de mauvais tours, les prendre par surprise et leur en mettre plein la vue à les humilier. Hé ho, j'ai dis que j'étais gentille, mais j'ai pas dis sur toute la ligne ! Je suis tout à fait capable de montrer une mauvaise facette de moi, et jouer la carte de la manipulation et de la torture à proprement dit. Ça m'éclate vous savez, je ne peux le nier! C'est dans ces cas là qu'on se sent supérieure, qu'on voit qu'on prends le dessus, pendant que votre adversaire s'enfonce plus bas que terre. Parfois j'arrive même à faire ce rire démoniaque que l'on entend si souvent dans les films. Ahah, mais qu'est ce que je suis drôle! Je pense que vous l'avez remarqué, mais il n'y a pas un instant où je sais garder mon sérieux. Impossible, mon humour revient aussi vite au gallo. Puis je ne m'en plain pas. Ça me fait toujours plaisir de voir que je peux faire rire mon entourage, rien qu'en laissant sortir de ma bouche une de mes fameuses conneries. J'aime bien faire le pitre, sans avoir l'air ridicule. Voir les autres sourires rien que par mes bêtises me met d'autant plus à l'aise. Maintenant, mon humour peut plaire, comme il peut déranger. Au pire, j'assume complètement ce que je dis. Et pas que pour dire des conneries, non, j'assume aussi très bien le fait de dire telle ou telle chose sur telle ou telle personne. Ça ne me dérange pas non plus de bouger mes fesses et d'aller le lui dire en face. Sur le coup, oui, je suis quelqu'un de franc. Peut-être un peu de trop parfois, mais tant pis, je ne veux en aucun cas commencer à parler sur le dos de quelqu'un pour ensuite aller vers celle-ci comme si de rien était. Comment on appelle ces gens-là encore ? Ah oui: des fauxculs. Oh non merci, c'est pas pour moi ça. D'ailleurs ces personnes là, je leur dit merde, haut et fort. Je ne veux pas de ça avec moi, au risque de se créer des problèmes. Je n'ai pas peur de la vie, et encore moins d'affronter les pires choses que l'on peut rencontrer tout au long de notre existence. Je suis une battante, une guerrière. On pourrait me comparer à Xena pour ceux qui connaisse. Je suis plutôt courageuse dans mon genre. Je suis forte aussi. Enfin, mentalement. Je suis capable de toujours remonter la pente, de trouver une solution à mes problèmes. Je suis tellement pleine d'ambition, que je ferai tout pour arriver à mes fins. J'ai pleins de rêve vous savez. Je suis surtout aussi très imaginative. Pourtant, je suis têtue aussi. Alors, quand je suis sur une décision, il est rare quand on arrive à me faire changer de position. C'est bien aussi pour ça qu'on peut dire que je sais ce que je veux. Je suis une femme bien décidée dans la vie, même si je vie au jour le jour. J'aime bien les surprise, j'aime bien être spontanée, et me surprendre moi-même. Même moi parfois, je ne me comprends pas. Je reste mystérieuse à mes yeux, et surement aux yeux de certaines personnes. Du coup, les gens persévère pour mieux apprendre à me connaître. J'en apprends d'avantage sur ma propre façon d'être moi-même. Je suis regorgé de pleins de petites choses fascinantes qui restent encore à découvrir. Par contre une chose est sur c'est que je suis une grosse gourmande. Et dans tous les sens du terme. Oui, j'ai bien dis tous sans aucune exception. J'adore manger. C'est mon passe temps préféré, surtout lorsqu'il s'agit de ces saloperies que l'on aime tant avoir dans la bouche. Les sucreries, les pâtisseries, le chocolat. Mmmh, j'en bave tien qu'à y penser! Mais ce n'est pas tout: je suis tout aussi gourmande en parlant des hommes. Je suis une vraie mangeuse d'hommes. Limite, je les collectionne. J'en suis accrocs, je dirai même que j'en suis dépendante. Je pense que je serai perdue sans eux. En même temps, si je me fais belle quotidiennement, c'est bien pour plaire à ces gente masculines. Je ne suis pas coquette et féminine pour rien. J'aime bien sentir leur regard se posé sur moi quand je passe devant leur champ de vision. C'est bien dans ces cas-là qu'on se sent belle. Et c'est là qu'entre la phase séduction. Je sors le grand jeux, et hop, je mets mes atouts en avant. Et ça marche vous savez! Ca ne m'empêche pas d'être possessive, mais sans trop le montrer. C'est comme le fait que je sois jalouse. Je le suis très vite, mais je le garde toujours pour moi. Je ne dis rien, j'observe. Je suis patiente heureusement! Sinon, je suis quelqu'un de très ordonnée. J'aime bien quand les choses soient bien organisées, mais j'ai beau être pointilleuse, je ne suis pas pour autant ponctuelle. Il m'arrive ainsi d'être en retard de quelques minutes à un rendez-vous par exemple. Mais j'arrive toujours à me faire pardonner Sinon, je suis madame catastrophe dans le genre faire tomber toutes les boîtes de chaussures d'un magasin. Faut croire que ça ne peut arriver qu'à moi. Il faut croire que parfois je manque d'attention et de délicatesse. Et c'est ainsi, que je deviens flemmarde pour devoir tout remettre en ordre. Mais vu que je suis polie, je le ferai. Je suis futée aussi, tel un renard. D'ailleurs en faisant des comparaisons avec des animaux, je suis aussi curieuse comme une petite souris. Il m'arrive parfois de mettre mon nez dans les affaires des autres. C'est plus fort que moi. J'aime bien les nouveaux potins! Ça m'emballe. En moi-même, je suis motivée et même déterminée. Ce que je veux, je l'aurai. Et ainsi viendront s'interposer mes petits caprices de princesse que toute vraie fille possède en elle. Mais attention, je ne suis pas un princesse! Loin de là, j'ai pas peur de me salir les mains et je peux très bien faire les choses par moi même. Par contre, je peux devenir agressive de ma manière de penser quand ça ne me plait pas. D'ailleurs je suis aussi rancunière. Enfin ça dépend pour quoi, et pour qui. Mais on ne me met pas facilement dans sa moche. Chose très importante à savoir!

Je suis née le 27 juillet à New-York. Et oui, c'est une pure new-yorkaise que vous avez devant vous. Mais ce n'est pas tout, il faut croire que mon père, lui, est né en Espagne, ce qui me donnes des origines en plus à mettre à la liste. On peut dire que je suis diversifiée, car je suis aussi Française et Asutralienne. Pour faire bref, mon père a tout quitté en Espagne, pour épouser ma mère en Amérique. Ils ont ainsi décidé de fondé leur petite famille en s'installant à New-York. Ils auront tout d'abord une première fille, et puis un an après, une deuxième petite fille. Et cette cadette, c'est moi. D'ailleurs, je m'appelle Solweig Kayssi-Blue Middleton. Voilà mon prénom en entier. Alors, par contre, pour vous aider sur la prononciation de mon prénom on le dit "Késsi-Bloue". Je vous l'accorde, on ne pouvait pas le deviner ainsi, et c'est pas facile à retenir du premier coup. C'est bien pour ça qu'il m'a fallut beaucoup de temps avant de pouvoir moi-même dire aux autres comment je m'appelais. Pour vous expliquer l'origine de mon prénom, je me suis très vite renseignée auprès de mes parents le jour où j'ai pu réaliser que j'avais un prénom unique. « Et bien, pour tout te dire, ton père et moi, on arrivait pas à se mettre d'accord sur comment on allait t'appeler. Moi, à la base, je voulais faire simple, et t'appeler Cassie, mais ton papa lui, voulait t'appeler Lilly-Blue. Du coup on a été intelligent, et pour satisfaire les deux, et bien, on a tout simplement fusionner les deux prénoms pour former Kayssi-Blue. Au début, on trouvait ça un peu bizarre, mais finalement, on a été charmés, et voici dont un prénom unique, pour une petite fille unique. » Et non, pas d'histoire d'origine étrangère, dont le prénom veut dire telle ou telle chose, mais tout simplement une histoire de fusion. Personnellement, je l'aime bien mon prénom, et je suis fière de le porter. Bon évidemment, j'ai souvent à faire à la question du fameux "d'où vient ton prénom" que du coup, je dois bien répéter 100 fois la même histoire. Pour ma soeur, ils ont été chercher un prénom grecque: Kassipéi. J'aime encore bien aussi.

Ma vie n'est pas très passionnante. J'ai vécu tout ce qu'il y a de plus normale, ou en grande partie. Une enfance sans grand intérêt. Je ne peux pas me plaindre des petits malheurs que j'ai eu, je me dis que beaucoup d'autres enfants ont vécu pire que moi. J'habitais un beau petit manoir, en plein centre de New-York, avec une mère mannequin et un père photographe. Ma mère a commencer à travailler pour mon père, et badaboum, le coup de foudre. « Roh ta mère, mais qu'est ce qu'elle était magnifique. Je ne dis pas que ne l'est plus aujourd'hui, bien au contraire, mais là, je ne voyais que par elle. Des dizaines d'autre femmes jolies sont passés devant mon objectif, mais non, c'était elle. C'était pour elle que mon coeur s'était emballé, et quand nos regards se sont croisés, j'ai tout de suite su que c'était la bonne! » Il l'avait aimé ma maman. Oui, ça se voyait bien à la manière qu'il l'avait regardé durant des années, mais faut croire que la magie ne dure qu'un temps. Je n'avais que neuf ans que mes parents ont divorcé. J'en ai beaucoup souffert avec ma soeur. Ils se disputaient sans cesse, se faisait des reproches. Kassiopéi et moi, on n'avait jamais vraiment compris pourquoi ils en étaient venus à se parler ainsi du jour au lendemain. On s'était posé beaucoup de question, jusqu'à en croire qu'on était responsable, qu'on avait fait quelques chose de mal, mais non rien à voir. « Votre mère et moi, on va se séparer mes chéries. On ne s'entend plus... » Comment pouvoir dire à une fillette de 8 et une autre de 9 ans que leurs parents allaient se quitter, et en plus de ça, en mauvais terme. « Mais pourquoi papounet ? Vous vous aimez plus tous les deux ? » Mon père avait eu du mal à me dire pourquoi. On aurait dit qu'il ne trouvait pas les mots pour tenter de nous l'expliquer sans nous brusquer. Tout de suite on a sentit que la raison lui faisait beaucoup de mal. Sa voix tremblait, on voyait ses yeux briller, comme si dans quelques secondes, des vagues de larmes allaient en sortir. « Votre maman ne m'aime plus non... Elle aime quelqu'un d'autre. Ce sont des choses qui arrivent quand on est adulte... » Une réponse floue, tout simplement pour leur dire qu'elle l'avait trompé, et que ça durait depuis des années et des années. Ma mère avait un amant, et elle osait encore rentrer à la maison, embrasser son "mari", sans avoir honte, comme si de rien était, comme si tout était parfait. Elle nous avait mentit, à nous, à mon père et à sois même. Je ne l'ai réalisé que trois ans après, où là les choses deviennent plus clair dans ma tête, et je peux vous dire que dés ce jour-là, je l'ai haï du plus profond de moi-même. Non pas seulement parce qu'elle avait trompé mon père, mais parce qu'après le divorce, elle était partie s'installer en Italie, avec son amant, devenu aussi vite son époux, et qu'elle avait décidé de fonder une nouvelle famille. On existait plus pour elle. C’est comme si on avait jamais existé pour elle. Ce n'était pas seulement mon père qu'elle avait quitté, c'était aussi ses deux filles. Plus de nouvelles, plus rien. Elle avait juste laissé derrière elle, une famille détruite par sa faute. Elle n'avait en fait profiter que de la fortune de mon père, et son nouveau mari là, devait surement avoir quelque chose en plus qu'elle voulait. Mais pourquoi avoir fait deux enfants alors, pourquoi avoir construit une famille si c'est pour l'abandonner après ? Je la déteste. Plus jamais je ne veux qu'elle revienne dans ma vie au risque que je l'étripe. Mon père a eu du mal pour reconstruire une vie sentimentale. Mais il a cherché, il a creuser. Il lui a fallut tout de même du temps pour redonner sa confiance à l'une d'entre elles, mais il faut croire qu'il l'a trouver. Ma belle-mère ? Je ne sais pas si je peux déjà l’appelée ainsi, ça ne fait à peine qu'un an qu'ils ont officialisé leur couple. Je m'entends bien avec elle, mais sans plus, étant donné que je suis très vite partie. Heureusement à trois, on est resté fort et on a surmonter ça ensemble. Mon père, Kassiopéi et moi, on est unis plus que jamais, et ça été très dure de les laisser derrière moi pour venir à Rio.

« Kayssi, c'est encore toi qui a pris mon t-shirt rose ? » Ma soeur était rentrée dans ma chambre sans même avoir pris la peine de frapper avant d'entrer, et en plus de ça, c'était encore pour m'accuser de quelque chose que je n'avais pas fait! « Non Kass', ce n'est pas moi qui t'ai pris ton fichu t-shirt rose! La dernière fois que je l'ai mis, ça remonte à la semaine dernière, donc je suppose qu'entre temps maman l'a mis à la machine! » Sur ces paroles, elle avait tourné les talons d'un coup sec, et était revenu sur ses pas, en prenant bien soin de fermer ma porte. A chaque fois, Kassipéi arrivait toujours à mettre les choses sur son dos, sans même prendre la peine d'ouvrir les yeux correctement. Voilà un des inconvénients de se prêter ses vêtements entre soeurs. Mais je l'adore quand même ma soeur. On est inséparables. Parfois, pour ne pas dire souvent, on se crêpe le chignon, mais au final, on se prend dans les bras de l'une de l'autre. On se partage tout. a deux on ne forme plus qu'un. Je suis plus jeune qu'elle, et c'est ça que je trouve cool pour moi. Elle m'a toujours pris sous son aile, m'a toujours défendu devant tout le monde. On s'aime et on s'entend bien. C'est ça le principal, non ? C'est quand même génial d'avoir une soeur. Je pense que sans elle, je me serai bien ennuyée. On se ressemble en plus, et vu qu'elle est jolie, je suppose que moi aussi. Non mais plus sérieusement, je ne m'ennuie jamais avec elle. On se complète, on ne forme plus qu'une, on a le même humour complètement naze, et c'est ça qui est bien. Si vous êtes enfant unique, je vous conseille de prier vos parents -s'ils ne sont pas trop vieux- de vous faire une petite soeur!

« C'est moi, ou alors on est observé dans tous les sens ? » Lysander jeta vite fait un coup d'oeil aux alentours avant d'acquiescer sa question. « Non, c'est pas toi, on est bien observeé... » Toutes les filles du couloirs regardaient Kayssi d'un regard envieux et jaloux. Pourtant, ils ne faisaient rien de mal, à part s'embrasser fougueusement. Et après réflexion, elle comprenait pourquoi elles la regardaient ainsi. C'était pas n'importe qui qu'elle venait d'embrasser, mais bien Lysander-Sloaèn Hiperson, qui je vous rappelle, est le plus beau garçon du lycée de New-York. Ca ne faisait pas longtemps qu'ils se connaissaient. Enfin si, quand même, mais du moins, qu'ils se côtoyaient d'une manière assez rapprochée. Au tout début, Kayssi ne pouvait pas le sentir. C'était le genre de type qu'elle détestait par dessus tout: un mec vraiment pas galant qui court au cul de tout ce qui bouge. Elle a été l'une de ses proies pendant un moment, mais elle l'esquivait à chaque fois. « Quand comprendras-tu une bonne fois pour toute que tu dois aller voir ailleurs, et cesser de me tourner autour comme si j'étais un cookie ? » Un cookie ? Hum, d'accord si on veut Kayssi. Chacun sa façon de voir les choses. « Le jour où tu arrêteras de me résister! Je n'ai pas l'habitude qu'on me résiste, et je dois t'avouer, que ça me plait plutôt bien! » Et merde. Ils n'étaient donc pas sortit de l'auberge. Le fait que Kayssi lui résiste semble être encore plus attirant pour Lysander. « Et je compte pas te lâcher. » Au moins, c'était clair et net, Kaissy devra trouver une solution si elle voulait à tout prix se débarrasser de lui. Ok, il est beau, a un charme fou, lui plait énormément, mais même, elle ne voulait pas lui donner la fierté de l'ajouter sur la liste de ses conquêtes. Mais finalement elle avait craqué. Après avoir passer une journée avec lui où ils étaient destiné à travailler pour un travail à remettre pour sciences, elle s'est laissée tenter. Il n'était pas comme elle l'avait penser. Au fond c'était un type bien, avec de grandes qualités. Ce soir-là, elle l'avait découvert d'une toute autre manière. Un jeu de séduction s'était glissé entre eux, lui la séduisant, elle qui craque. « Tu comptes toujours me résister ? » avait-il dit en effleurant un fragment de secondes ses lèvres avec les siennes le lendemain près des casiers du lycée. A peine avait-elle eu le temps de les sentir, que l'envie de les goûter lui avait traverser l'esprit. « Non... je m'avoue vaincue! » Ils s'échangèrent leur premier baiser, sous les regards enflammés des autres étudiants présents. Et ce n'est pas non plus le seule qu'ils auront. Leur relation restait assez particulière. On pouvait très bien croire qu'ils étaient ensemble, mais en fait, ce n'était pas le cas. Se tenir la main, s'en prendre par la taille, s'embrasser langoureusement; il faisait tout comme un couple sans en être un. Mais c'était ainsi que leur amitié fonctionnait, sans rien concrétiser. Ils étaient bien ainsi. Vivre une relation libre, sans se préoccuper des petits soucis quotidiens qu'un couple se préoccupe. Mais tout cette histoire ambiguë pris fin, lorsque Kayssi déménagea pour aller vivre à Rio.

Rio, Rio, Riiiiiiiiiiiiiiiiiiio ! Bordel, j'en revenais pas. Ca y est, j'y suis à cette putain de ville qui fait rêvé. C'est complètement différent de New-York. La nature est cent fois plus agréable à observer ici. Pas de grands buildings qui nous empêchent d'admirer le ciel bleu. Et puis, même, l'ambiance ça n'a rien à voir. J'adore New-York, mais je ne sais pas, Rio a ce petit truc en plus qui fait que c'est mieux. Dés que je suis arrivée ici, j'ai été intégré très rapidement. J'ai d'ailleurs remarqué qu'au fil des jours, de plus en plus d'étrangers venaient déposer leur valise. Beaucoup en tant qu'étudiant, d'autres juste pour changer d'horizon. Un peu comme moi. En fait, je suis venue, et pour changer d'horizon, mais aussi pour entreprendre des études correctes. L'université de Rio semblait être la plus adaptée à ce que je voulais faire: le journalisme. Pas le journalisme télévisé, mais bien de rédaction. Mon envie est d'écrire dans un magazine de mode. J'adooooore écrire. J'écris souvent d'ailleurs. Autant tenir un journal intime, que d'écrire rien que pour le plaisir. J'vous jure, un jour, j'atteindrais cet objectif. Vous verrez apparaitre en bas d'un article mon nom en gras, et là, vous vous direz "ah, elle a réussi!".